miércoles, febrero 25, 2009

Patricia Kaas - Et s'il fallait le faire


S'il fallait le faire, j'arrêterais la terre
J'éteindrais la lumière, que tu restes endormi
S'il fallait pour te plaire lever des vents contraires
Dans un désert sans vie, je trouverais la mer
Et s'il fallait le faire, j'arrêterais la pluie
Elle fera demi-tour le reste de nos vies
S'il fallait pour te plaire t'écouter chaque nuit
Quand tu parles d'amour, j'en parlerais aussi
Que tu regardes encore dans le fond de mes yeux
Que tu y vois encore le plus grand des grands feux
Et que ta main se colle sur ma peau, où elle veut
Un jour si tu t'envoles, je suivrais, si je peux
Et s'il fallait le faire, je repousserais l'hiver
A grands coups de printemps et de longs matins clairs
S'il fallait pour te plaire, j'arrêterais le temps
Que tous tes mots d'hier restent à moi maintenant
Que je regarde encore dans le bleu de tes yeux
Que tes deux mains encore se perdent dans mes cheveux
Je ferai tout plus grand et si c'est trop ou peu
J'aurais tort tout le temps, si c'est ça que tu veux
Je veux bien tout donner, si seul'ment tu y crois
Mon cœur veut bien saigner, si seul'ment tu le vois
Jusqu'à n'être plus rien que l'ombre de tes nuits
Jusqu'à n'être plus rien qu'une ombre qui te suit
Et s'il fallait le faire


Si hubiera que hacerlo, yo pararía la tierra
Apagaría las luces para que te quedaras dormido
Si, para complacerte, hubiera que levantar vientos contrarios
En un desierto sin vida, yo encontraría el mar
Y si hubiera que hacerlo, detendría la lluvia
Que se daría media vuelta el resto de nuestras vidas
Si, para complacerte, hubiera que escucharte cada noche
Cuando hablas de amor, yo hablaría también
Para que me siguieras mirando al fondo de los ojos
Y que vieras en ellos el más grande de los grandes fuegos
Y que tu mano se pegara sobre mi piel donde quisiera
Si te vas algún día, seguiré, si es posible,
Y si hubiera que hacerlo, ahuyentaría el invierno
A fuerza de primaveras y de largas mañanas clareadas
Si, para complacerte, hubiera que hacerlo, pararía el tiempo
Para que tus palabras de ayer se quedaran en mí
Para seguirte mirando al azul de tus ojos
Para que tus dos manos se perdieran entre mi cabello
Agrandaré todo, y si es demasiado o es poco
Me habré equivocado todo el tiempo, si eso es lo que tú quieres
Quiero darlo todo, sólo con tal de que tú creas en ello
Mi corazón quiere sangrar, si sólo tú lo ves
Hasta no ser nada más que la sombra de tus noches
Hasta no ser nada más que una sombra que te sigue
Si hubiera que hacerlo